CHAPITRE III : Visions obscures

 

 



- Maître Yoda, dois-je là rejoindre ? demanda Depa Billaba. Sa voix trahissait son inquiètude. Jamais elle n'avait eu à faire face à un tel problème avec moi. J'étais l'exemple même de la parfaite padawan et je venais de réagir d'une manière imprévisible, d'une manière que mon maître ne pouvait concevoir.
- Déterminée ta padawan est Depa. Maître Obi-Wan pas en mesure de la convaincre il ne fut.
- Elle court un grand danger, je le ressens. Sous sa sagesse qui m'aveuglait elle est en fait très vulnérable face à ces émotions. Je pense qu'elle ne m'a pas tout dit à propos de ses visions.
- Des épreuves pénibles je vois, de grandes souffrances je perçois, mais demeurer ici tu dois.
- Je dois la laisser tomber ? L'abandonner ?
- Cette fois-ci tu ne pourras pas lui venir en aide. Que tu sois ici ou sur Kegan avec elle, répondit ténébreusement Yoda. A la croisée des chemins ta padawan va se trouver. C'est à elle seule de faire ce choix pour trouver le chemin qui mène à la Force. Maître Obi-Wan et Anakin veilleront sur elle.
- Bien Maître, répondit doucement Depa.
J'étais sa première padawan. C'était tout à fait normal qu'elle soit très inquiète. Il n'y a rien de plus traumatisant pour un Maître que d'échouer dans la formation d'un élève pour lequel ils se sont investi, dans lequel ils ont placé leur confiance et tous leurs espoirs. Mon maître salua Yoda puis quitta la pièce d'un air songeur.

La nuit était tombée bien plus vite que nous le pensions sur Kegan. Nous avions trouvé refuge dans une petite habitation du centre de l'unique cité de la planète. Depuis notre dispute, Obi-Wan et moi ne nous étions pas adressé le moindre mot. Le jeune Anakin était également mal à l'aise face à cette situation. Voilà que pour une fois ce n'était pas lui qui se faisait réprimander par son Maître.
Mon regard était perdu dans cette petite pièce archaïque où le chauffage se faisait d'une manière naturelle avec un simple feu dans une cheminée. Anakin était déjà allongé sur le sol cherchant le sommeil alors que son sabre laser se trouvait posé délicatement sur son oreiller, à quelques centimètres de sa tête. Sa respiration profonde témoignait de la certaine tranquilité qu'il venait de trouver, alors que cela était loin d'être le cas pour moi...J'entendis alors Obi-Wan pousser un soupir.
- Tu es entrain de commettre la même erreur que moi...
Mon regard trahissait alors ma surprise.
- Oui Calista, je devais avoir 13 ans, je venais juste d'être officiellement choisi par Qui-Gon comme apprenti padawan... Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais tellement heureux et fier que j'aurais pu le suivre n'importe où dans la galaxie sans poser de question. Tout allait pour le mieux entre mon maître et moi jusqu'au jour où nous étions envoyés sur la planète Mélida/Daan afin de retrouver un Chevalier. La guerre régnait depuis tellement longtemps sur cette planète qu'à la fin ses habitants ne savaient même plus pourquoi ils se battaient... Mais dans ce chaos totale, un petit groupe de jeunes s'efforçaient de ramener la paix sur la planète. Cérasi en faisait partie. Elle fut ma première véritable amie. C'est cette profonde amitié qui m'a poussé à lutter à ses côtés, désobéissant de ce fait au Conseil et à mon maître Qui-Gon Jinn...Et la paix avait fini par revenir non sans exiger quelques vies, celle de Cérasi entre autres. C'est alors que je me suis rendu compte que ma contribution pour cette paix avait était infime et pratiquement inexistante. Tout ce qui avait changé c'était que je me retrouvais pour la première fois complètement seul, exclu de l'Ordre et que j'avais perdu dans des circonstances atroces cette jeune fille qui était si chère à mon coeur...
- Et qu'as tu fais ensuite ?
- J'ai dû tout reprendre à partir de zéro pour retrouver la confiance de mon maître. J'ai dû me battre et connaître de grandes déceptions qui chaque jour amenuisaient un peu plus ma réserve d'espoirs...
Obi-Wan baissa la tête et les traits de son front se plissèrent trahissant une certaine forme de souffrance dans les propos qu'il venait d'évoquer.
- Tu me racontes tout cela pour que je change d'avis n'est-ce-pas ?
- Il n'est pas trop tard Calista tu as encore le choix.
- Mais j'ai choisis. C'est la Force qui m'a placé devant ce choix et j'ai décidé de lui faire confiance. N'étais ce pas Qui-Gon qui disait que le destin n'existait pas mais que rien n'arrivait par hasard ?
Le jeune maître poussa alors un petit ricanement et ses traits se détendirent :
- Je ne suis pas certain que mon maître soit l'exemple adéquat...il n'en fesait qu'à sa tête la plupart du temps...
- Et avait-il tort de le faire ? Avait-il tort de se fier d'avantage à la Force Vivante ?
- Pour l'instant non, il ne s'est jamais trompé...l'entêtement de Qui-Gon je sens en toi, tort cela t'apportera !
Les paroles du vénérable maître Yoda revenaient dans son esprit.
- Nous ferions bien de dormir à présent, dit-il pour couper court à cette discussion.
D'ailleurs je n'en demandais pas mieux. Toute cette histoire avait mit mon corps et mon esprit à rude épreuves et un peu de repos dans le calme et la sérénité ne me ferait pas de mal !

Peu de temps après donc je m'endormais profondément et sombrais dans un monde de cauchemars, hanté par les démons de mes visions. Les mêmes images revenaient. La même souffrance, les mêmes questions m'assaillaient. Qui? et surtout Pourquoi ? Je passais donc ainsi une nuit très agitée et me réveillais peu avant l'aube.

Les cendres dans la cheminée étaient encore chaudes. Anakin et Obi-Wan dormaient profondément. Je regardais le visage apaisé de ce dernier et une chose me vint brutalement à l'esprit. Ce Jedi avait dû faire souffrir le coeur de plus d'une fille au temple. C'était amusant de voir comment toute l'autorité qu'il affichait la journée s'évanouissait la nuit quand il dormait pour ne montrer qu'un visage emplit de tendresse. En faisant le moins de bruit que possible, je me dirigeais vers la petite fenêtre. Il faisait encore nuit noire au dehors et les rues étaient complètement désertes. Soudain, alors que je ressentais un certain trouble dans la Force, je vis une ombre mystérieuse tourner au coin d'une ruelle. C'était en toute logique de cette ombre que provenait cette fluctuation de la Force. Ma curiosité avait atteint son paroxysme.
Sans me poser plus de questions, je me dirigeais au dehors laissant derrière moi les deux Jedi encore endormis. Je ne voyais plus cette ombre mais je pouvais aisément sentir sa présence et suivre celle-ci à travers la Force qui émanait d'elle. Si bien qu'à la fin, je finis par atterir dans la cave d'une vieille batisse qui devait au moins avoir l'âge de Maître Yoda. Les murs étaient décrepis et la pièce entière renfermait une odeur de moisi. Mais l'ombre que je suivais n'était plus là, elle avait tout bonnement disparue.
Alors que je me retournais pour sortir de cette impasse une silhouette se dessina dans l'entrée. Je ne pouvais malheureusement pas voir son visage handicapée par l'obscurité. Mais je pus entendre distinctement sa voix:
- Notre père sera enchantée de t'avoir retrouvée...
C'était une voix de femme, une jeune femme probablement mais ce qui était surpenant c'était de voir comment la Force l'enveloppait. Cependant il ne s'agissait pas là de la Force que j'avais l'habitude de cotoyer. C'était une Force brûlante, aveuglante, la même Force qui avait accompagné mes visions. Je voyais devant moi un agent du mal qui servait le côté obscure de la Force dans tout ce qu'elle avait de plus terrible. Alors que je posais ma main sur la crosse de mon sabre, la femme devant moi sortie un fusil blaster et m'envoya une décharge paralysante. L'intensité de celle-ci était si forte que pendant un bref instant je perdis connaissance.

- Anakin ! Anakin réveilles toi !
- C'est déjà le matin ? demanda le jeune padawan d'une voix encore toute endormie.
- Oui et Calista est partie ! J'aurais du m'en douter répondit Obi-Wan avec un soupçon de colère qui eut pour effet d'assombrir son visage un court instant.
- Qu'allons nous faire ?
- Je vais contacter le Conseil. Dans tous les cas nous continuerons notre mission de reconnaissance qui reste notre objectif prioritaire.
- Mais si elle était en danger ?
- On nous a confié un mission Anakin... Je n'entreprendrai rien sans en référer au Conseil, répondit sèchement le Jedi.
- Maître Qui-Gon serait parti à sa recherche ! s'exclama Anakin qui comprit malheureusement trop tard l'erreur qu'il venait de commettre en disant cela.
- Je ne suis pas Qui-Gon, Anakin ! Et crois-moi que s'il était encore en vie je ... Obi-Wan ne pus continuer sa phrase car il prit soudain conscience de ce qu'il était sur le point de dire à son padawan. Ce n'était plus lui qui parlait mais la rage qui sommeillait en son plus profond intérieur bondissant tel un tigre de sa cage.
Alors le Chevalier se détourna de son apprenti et sorti un Holocom de sa poche. Il composa le code d'accès du Temple et fut mis directement en liaison avec celui-ci. Une image holographique apparut alors devant ses yeux, d'abord brouillée, celle-ci devint ensuite très net.
- Estimé Conseil, ici Obi-Wan Kenobi en provenance de Kegan ...
Dans la salle circulaire du Conseil un hologramme bleuté fit également son apparition montrant aux maîtres jedi un chevalier assez inquiet et surtout très nerveux.
- Nous t'écoutons Obi-Wan répondit Yoda d'un ton neutre.
- Voilà, nous avons commencé depuis hier notre mission de reconnaissance sur la planète. Comme vous le savez dejà nous avons également rencontré la padawan de maître Billaba, Calista Ozora. Et...elle s'est enfuit cette nuit...
Il y eut alors un silence pesant qui en disait long sur l'inquiétude qui régnait dans cette discussion.
- Votre mission interrompue est pour l'instant, Maître Kenobi, finit par dire Yoda. Retrouvez la jeune padawan Ozora votre priorité est maintenant. Que la Force soit avec vous.
- Bien maître Yoda. Que la Force soit avec vous vénérables maîtres...
L'hologramme se brouilla et grésilla pour enfin disparaître quand la communication fut stoppée.
- Viens Anakin, nous partons à sa recherche.

Faisait il jour ? Faisait t'il nuit ? Etais-ce un rêve ? ou un cauchemar....J'ouvrais lentement les yeux et remarquait que j'étais allongée sur le sol. Je ne portais plus ma tunique de padawan et mon sabre-laser avait disparu. Je portais simplement une toge blanche qui était d'ailleurs très bien assortie avec la couleur imaculée de cette pièce. Je promenais alors mais yeux aux alentours et vit que la pièce ne comportait pas de fenêtre. Ma tête me faisait encore souffrir et c'est à cet instant que la mémoire me revint. J'avais étais assomée par un blaster paralysant.

La pièce ne fesait pas plus de quatre mètres carrés de surface. Il y avait une porte juste en face de moi. Bien que j'étais quasiment certaine que celle-ci était vérouillée je me levais non sans peine pour tenter de l'ouvrir, en vain...
Et voilà je m'étais mise dans de beaux draps encore une fois ! Soudain tous le décors se mit à tourner, ma vision se troubla et mes membres commençaient à trembler sans que je puisse y faire quoi que ce soit. J'avais affreusement mal, partout dans mon corps comme si un poison s'était répandu dans mes veines. Mais qu'est ce qui m'arrivait ! Mes jambes faiblirent alors sous le poids de mon corps et je retombait lourdement sur le sol sans avoir la possibilité de me relever.
Soudain des bruits de pas s'approchèrent vers ce qui semblait bien être ma cellule. Plusieurs personnes étaient là et l'une d'elle composa un code qui dévérouilla instantanément la porte.
- Tout juste l'heure de l'administration, regardez là, elle est déjà en manque... dit un homme en uniforme médical.
Ils étaient trois en tout, mais je ne pouvais malheureusement pas bien distinguer les traits de leur visage. Soudain une des silhouette s'approcha de mon corps.
- Injectez lui sa dose ! Notre maître est très impatient de la voir...

C'était elle ! La même voix que la jeune femme qui m'avait fait prisonnière dans cet endroit. Un autre homme s'approchait à son tour de moi tenant un objet à la main, probablement une seringue. Malgré la douleur que je ressentais dans toutes les parties de mon corps je m'efforçais de ramper sur le sol pour échapper à l'emprise de cet homme.
- Regardez là ramper comme un ver ! ricana celui-qui restait plus en arrière.
- Bientôt elle nous supliera de ne pas oublier l'heure de son injection ! dit l'autre en enfonçant l'aiguille dans ma chair.
Alors toute la douleur se dissipa et une sensation de bien être la remplaça rapidement. Ma vision redevenait petit à petit plus net et je pus voir enfin le visage de cette femme. Elle était d'une grande beauté malgré la froideur que laissaient paraître ses traits. De longs cheveux blonds légèrement ondulés descendaient en cascade sur ses épaules et la couleur de ses yeux était aussi pur que celle des galets que l'on trouve dans les rivières.
L'homme qui venait de me faire cette piqûre ajouta :
- Mais c'est qu'on dirait qu'elle aime ça !
Je quittais la jeune fille des yeux pour poser mon regard sur cette homme en demandant :
- Mais qu'est....qu'est ce que c'était .
- Oh rien d'extraordinaire...un petit cocktail maison ou si tu veux vraiment avoir plus de détails, il s'agit de Ryll, modifié par nos propres soins.
De la drogue ! Ils m'avaient intoxiqué. J'essayais alors d'invoquer la Force pour lutter contre les effets de ce poison...en vain. La jeune femme s'avança alors vers moi :
- Pas la peine de te fatiguer à repousser les effets du Ryll Calista, tu n'y arriveras pas ! Garde plutôt tes forces pour être présentable devant notre père.
- Comment connais-tu mon nom, alors que moi j'ignore tout de toi ?
- Tu trouveras très bientôt des réponses à toutes ces questions, mais pour commencer je vais tout de même te dire mon nom. Je suis Neva. Maintenant je t'ordonne de me suivre.

Les couloirs étaient sinitres et me rappelaient vaguement le décor présent dans mes visions. Nous nous trouvions vraissemblablement dans une ancienne mine ou bien dans une forteresse souterraine. Cet endroit était un véritable labyrinthe. Nous avions marché pendant une bonne dizaine de minutes évitant au passage les puits sans fin qui se cachaient ça et là pour atterir enfin devant une immense porte à l'aspect assez neutre. Celle-ci pouvait tout aussi bien dissimuler un trésor ou un monstre. Dans tous les cas sa simple présence avait pour effet sur celui qui s'appretait de la franchir de le faire reflechir a deux fois sur cette idée.
- Une fois devant lui, tu te mettras à genoux, me conseilla Neva.
- Je ne me suis jamais agenouillée devant personne et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer !
- Comme tu voudras, si tu n'as pas peur des conséquences, c'est ton problème.
La porte s'ouvrit alors dans un concert de grincements sur une immense salle aussi lugubre qu'imposante. Une longue allée de pierres plates menait jusqu'à une plate forme où étais assis un homme dont le visage était dissimulé sous une capuche aussi noire que l'ében. L'endroit fesait vraiment froid dans le dos !
- Enfin te voilà ma petite, je t'attends depuis si longtemps que je désespérais de te revoir un jour ! Je te remercie Neva, tu peux disposer...Avance jusque dans la lumière mon enfant que je puisse voir ton visage.
La voie caverneuse de cet homme qui d'après les apparences était surement un vieillard me donnait la chair de poule. Toutefois j'exécutais son ordre sans discuter, et il put voir ainsi plus clairement à quoi je ressemblais.
- Oh !...Et dire que tu étais si jeune quand ces brutes t'ont enlevé à moi...Mais maintenant tu es une femme.
- De quoi parlez-vous ? Et pourquoi me dissimulez-vous votre visage ? Montrez-vous vous aussi !
L'homme émit un long ricanement puis déclara :
- Tu n'as pas besoin de voir mon visage...l'important c'est qu'au fond de toi tu saches qui je suis, que tu saches d'où tu viens.
- Je ne vous connais pas ! Pas plus que je ne connais cet endroit !
- Tu ments mon enfant ! Tes souvenirs t'ont poussé à revenir sur cette planète, à revenir vers tes origines. Tu es ici chez toi Calista ! C'est ici que tu es née et que tu as grandi durant les premières années de ta vie.
- C'est faux ! Ce n'est pas possible ! J'avais une famille ! Mes parents sont morts quand je n'avais que cinq ans mais j'ai toujours vécu avec eux.
- Tes parents ! Comment oses tu leurs donner ce titre après qu'ils t'aient enlevé à ta vrai famille pour mieux t'abandonner par la suite. Ils ne t'ont jamais révélé qu'elle était ta véritable identité ce qui montre à quel point leur lacheté était grande. J'ai eu beaucoup de mal à retrouver ta trace dans l'immensité galactique. J'avais beau envoyer tous les espions que je possédais, le seul véritable moyen de te retrouver était de faire confiance en ton pouvoir. Et en un instant très cours j'ai pu te localiser et te demander de revenir quand tu t'es abandonné à la colère, je pouvais te voir aussi bien que je te vois à présent !
Mes visions ! Voilà d'où elles provenaient. Mon contact avec la Force avait était si fort durant mon combat contre Obi-Wan que cet homme avait pu me sentir de l'autre bout de la galaxie ! Pour mieux m'attirer ensuite dans ses filets...Tout ce que je savais était maintenant menacé par le doute. Si durant toute ma vie l'on avait fait que de me mentir, si en fait je ne savais même pas qui j'étais réellement ? J'avais la sinistre impression que ces doutes allaient très bientôt se concrétiser et me détruire à petit feu, détruire la Calista que j'avais étais.

Obi-wan Kenobi devenait de plus en plus inquiet. Cela fesait déjà plusieurs heures qu'ils étaient parti à ma recherche en vain lui et son padawan Anakin Skywalker. Mais ce qui effrayait le plus le Chevalier était qu'il ne pouvait même plus me sentir à travers le flux de la Force.
- Anakin, j'ai bien peur qu'il faille nous séparer un moment, nous doublerons nos chances de retrouver Calista.
- Bien maître !
- Cette idée me déplait mais nous n'avons pas d'autres choix, je te fais confiance Anakin. Ne joue pas les héros et surtout reste en contact !
- Vous pouvez compter sur moi maître, je ne vous décevrez pas.
- Que la Force soit avec toi Anakin.
- Que la Force soit avec vous maître.
C'est à cet instant que le Jedi et son apprenti se séparèrent et partir chacun de leur côté à ma recherche. Alors qu'Anakin se dirigeait vers le quartiers voisins, Obi-Wan avait opté de continuer ces recherches dans celui-ci sachant au fond de lui-même que je ne pouvais pas me trouver ailleurs. Son regard se promenait de droite à gauche cherchant desespérement le moindre petits indices qui auraient pu lui donner une piste. Soudain un groupe de citadins attira son attention. Ils étaient massés en cercles autour d'un homme qui criait aussi fort qu'il pouvait :
- ...une affaire à saisir Mesdames et Messieurs ! Une objet unique en son genre pour la modique somme de 15 000 dataris ! Admirait son éclat et cette lumière si pure qu'elle dégage...
Obi-Wan s'approchait de cette petite foule et vit avec effarement que l'objet mis en vente n'était autre que mon sabre-laser.
- Monsieur ! Je vous l'achète ! Cria le Jedi.
- Tiens donc un acheteur ! As-tu au moins de quoi payer ?
- Tenez, voilà 15 milles dataris et je vous en donne mille de plus si vous me dîtes où vous avez trouvé cet objet.
- Qu'est ce que cela peut bien te faire !
- 5 milles de plus...c'est à prendre où à laisser...
- Je l'ai trouvé ce matin à l'aube dans cette vieille batîsse làbas. Le marchand indiqua du doigt précisement où ce situait l'endroit.
Obi-Wan échangea l'argent contre le sabre et se dirigea vers la petite masure.

 

 

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