CHAPITRE 2 : PREMIERE MISSION

 

Suite à leur convocation par Midy, les 4 nouveaux pilotes de Gundam se dirigent actuellement vers la base secrète sur la Lune, chacun ignorant la venue des 3 autres pilotes ainsi que les plans pour lesquels Midy les a réunis.

Mato descendit de son Gundam et regarda les alentours. Elle se trouvait sur Mars, quatrième planète du système solaire après la Terre. La planète était de couleur rouge, aride. Il n’y avait aucune végétation. Au loin se trouvait le plus grand mont de mars et même du système solaire. Le mont Olympe. D’après les indications, la base souterraine se trouvait à côté. Elle remonta dans son Gundam.

-Midy ! Midy ! Un pilote est arrivé !
Midy se leva et demanda :
-Où est-il ?
-Dans le dortoir, …
-Il y a quelque chose qui ne va pas ? , Demanda patiemment Midy au soldat qui hésitait.
-…c’est une jeune fille.
-Auriez-vous des préjugés contre les femmes ?
-Non, non…mais elle est jeune ! Elle ne doit pas avoir plus de 15 ans !
-14 ans exactement ! Mais savez-vous que les anciens pilotes de Gundam étaient âgés entre 15 et 16 ans ?
-…..
-Sur ce, je vous laisse ! Nous sommes arrivés.
Elle ouvrit la porte du dortoir et entra dans la salle. Mato rangeait ses affaires, cette dernière se retourna et fit un petit signe de tête en guise de salutation.
-Bonjour, mademoiselle…
-Appelez-moi Mato, ça suffira.
-Entendu, fit Midy en souriant, j’espère que le voyage n’a pas été trop long !
-Non, pas vraiment. Où sont les autres ?
-Ils ne sont pas encore là. Mais ils ne devraient pas tarder.
Quelques heures plus tard, un appel se fit entendre.
-UN MS VIENT DANS NOTRE DIRECTION ! !JE REPETE, UN MS VIENT DANS NOTRE DIRECTION.
Cinq minutes plus tard, Julie était accueillie par Midy et Mato. Midy serra dans ses bras la jeune fille avant de se reculer et de faire les présentations.
-Mato voici Julie, Julie voici Mato. J’espère que vous vous entendrez bien car vous allez travaillez ensemble !
Les deux jeunes filles se regardèrent en silence. Elles n’allaient pas se serrer les mains, rien même pas un signe. Julie lisait, grâce à son pouvoir, qu’il y avait une sorte de réserve chez Mato et elle n’osait pas lui demandait pourquoi.

Deux jours plus tard, les deux jeunes filles commençaient à se parler. Alors qu’elles étaient entrain de déjeuner avec Midy, Un jeune homme fit irruption dans la cantine, essoufflé. Il se dirigea vers Midy qui se leva.
-Bonjour Deyno, fit Midy en souriant, Tu as l’air d’avoir faim, on venait juste de se mettre à table, assieds-toi !
Il se tourna vers Julie et Mato et demanda :
-Vous êtes les pilotes de Gundam, il continua quand elle hochèrent de la tête, Moi c’est Deyno le blanc, j’ai 19 ans et je piloterai le Gundam Deynaïsure.
-Mon nom est Mato Kizuya. Mon Gundam se nomme Destructwell.
Julie sourit avant de répondre :
-Bonjour Deyno,
-Salut.
Midy regarda les deux avant de demander :
-Vous vous connaissez ?
-Oui, elle fait partit d’un groupe auquel j’appartiens moi aussi. L’envol des anges.
-D’accord, Midy ne chercha pas à en savoir plus.
Deyno sourit et demanda :
-On est au complet ?
-Non, il manque un pilote, lui répondit Midy qui s’était rassis pour continuer à manger.

Il faisait nuit depuis bientôt deux heures mais Mato ne dormait toujours pas. Elle se demandait si elle s’entendrait avec les autres pilotes. Elle aurait peut-être préféré travailler en solo.
Soudain du bruit. Elle se leva et se dirigea vers le couloir d’où provenaient des cris :
-JE SUIS PILOTE DE GUNDAM ! ! ! LACHEZ-MOI ! ! !
Mato se retrouva face à des soldats tenant une jeune fille brune qui criait de la lâcher !
Quelques minutes plus tard, elle avait dû réveiller la moitié de la Base. Midy arriva bientôt accompagné de Julie et Deyno à moitié endormi.
-Qu’est-ce que ce raffut ! !Expliquez-vous lieutenant ! ! !
-Madame, nous avons trouver cette gamine traîner dans les couloirs, nous l’avons arrêter et elle s’est mise à crier !
-De un, je ne suis pas une gamine, de deux lâchez-moi ou je vous mords et de trois je suis pilote de Gundam.
Le lieutenant regarda Midy qui fit un petit signe de la tête. Il lâcha la jeune fille et Midy commença :
-Bon, entrez dans la salle de réunion. Nous allons faire les présentations et revoir les quelques règles à respecter dans cette base, fit-elle à l’attention de la brune.
-Ca ne va pas la tête ! ! J’ai faim à force de voyager ! Je m’appelle Dan pour information.
Elle se tourna vers un soldat et lui demanda :
-C’est où la cantine ?
Le soldat lui indiqua un couloir et l’accompagna. Mato soupira et fit :
-Bon moi je vais me coucher ! Vous me fatiguer !
Sur ce elle se dirigea vers les dortoirs.
Deyno bailla, passa sa main dans ses cheveux ébouriffer et dit :
-Ouais, on verra ça demain ! Bonne nuit !
A son tour il partit se coucher. Julie sourit à Midy et dit :
-Je crois que je vais vous laisser !
Elle suivit Deyno tandis que le lieutenant et Midy se regardaient. Le lieutenant soupira et murmura :
-Ca va être dur, je le sens !
-Mais non, vous verrez. Ils feront de très bon pilote ! Ils ont déjà le caractère !

 C’était l’heure! Midy en personne avait décrété une réunion de première importance. Les quatre pilotes se levèrent de table dans un immense silence et, laissant leur plateau sur la table se dirigèrent vers la salle de commandement. Cela faisait une semaine qu’ils étaient arrivés à la base et qu’ils ne faisaient rien de leurs journées. Au grand désespoir de Midy, ils arrivèrent en retard à la réunion qui ne pouvait commencer sans eux. Lorsqu’ils furent assis, sans plus attendre, Midy attaqua sur le but de ce rassemblement. Elle montra deux, trois photos et expliqua que le site de production qui y était représenté serait le but de leur toute première mission. A l’origine, l’usine qui leur était présenté produisait des pièces qui serviraient plus tard à l’entretien des colonies. Seulement, comme le montrée les études de gravimétrie et les rapports d’espionnages, il existait un site de production sous terrain non déclaré qui oeuvrait à la construction d’armures mobiles. Le but de la mission, serait de dérober les plans du nouveau type de robots mobiles Serpentarius produits sur place.
Pour cela, ils œuvreraient en 2 fois. Dans un premier temps, Julie et Deyno, s’introduiraient sous la couverture de personnes d’affaires à l’intérieur de l’usine dans le but de préparer le terrain à Mato et Dan qui seraient chargé de dérober les plans.

-Cette répartition ne tiens pas à une quelconque expérience expliqua Midy. Elle est seulement du au simple fait que Deyno et Julie sont plus âgés et qu’ils seront par conséquent mieux adaptés à leur couverture.
-Et quand commence t’on demanda Julie
-Votre arrivée à l’usine est programmée ce soir ! Vous avez rendez vous avec le directeur demain lui répondit Midy
-Quoi cria Deyno qui venait tout juste de relever la tête. Si tôt que ça ?
-Oui ! C’est pour ça que vous allez filler vous préparer maintenant !
-Comment ça nous préparer ? Je suis très bien comme ça ! S’étonna Deyno
-Tu n’espères tout de même pas que vous aller passer habillé comme ça ! Julie en Jupe, toi en costard et puis tu vas nous faire le plaisir de te couper les cheveux ! Regarde toi on dirait hérisson !
-Un costard ? Me couper les cheveux ? Vous m’avez bien regardé ?
-Deyno c’est un ordre
-Pas de chance pour vous je n’obéis qu’à moi-même !
-Si vous le prenez comme ça ! je dirais que c’est une demande !
-Franchement vous avez de la chance ! J’ai bien dormi cette nuit et le repas de ce midi était excellent !
-Très bien ! La coiffeuse vous attend salle 102 au second sous sol !
-Dites plutôt à votre coiffeuse de m’apporter une tondeuse dans la salle de bain ! Je vous fait déjà le plaisir de me couper les cheveux alors je veux que ce soit fait à ma façon !
Sur ces mots, Julie et Deyno quittèrent la salle de façon à aller ce préparer pour leur première mission. Alors qu’il ne fallut que peu de temps à Julie pour être fin prête, Deyno passa au moins une heure dans la salle de bain ; La musique à fond, il avait passé la moitié de son temps à batailler avec des cheveux qu’il n’avait pas couper depuis plus de six mois. Lorsqu’il ouvrit la porte de la petite salle enfumée par la vapeur d’eau, habillée d’une jupe couleur sombre, maquillée comme il le fallait Julie l’attendait. A sa grande surprise, Deyno n’avait sur la tête quasiment plus de cheveux et était vêtu d’un costar cravate noir. Apres un court moment de réflexion, ils se dirigèrent tout deux vers le hangar ou une navette les attendait. Avant leur départ, Midy rappela les directives de la mission. Deyno jouerais le rôle d’un ancien officier de OZ venu acheté des robots mobiles et Julie serait son assistante. Pendant que Deyno tenterais de négocier, Julie devrait se charger de trouver un moyen de désactiver le système de sécurité de l’usine. Dans 4 jours, le système devrait être désactivé de façon à laisser le champ libre à Mato et à Dan. D’ici là, ce serait silence radio avec le QG.
-Comment fait-on pour vous avertir une fois la mission accomplie demanda Julie à Midy
-Vous avez quatre jours heures pour heures ! Quoi qu’il arrive nous passerons à l’action
Suite aux recommandations de Midy les deux jeunes pilotes montèrent à bord de la navette qui ne perdit pas de temps pour décoller en direction de son objectif. Durant le trajet, Deyno et Julie discutèrent beaucoup de leur mission qui venait de commencer ; ils s’entraînaient tout deux a ce mettre dans la peau de la personne qu’il devait incarné. Une heure plus tard, la navette atterrit en douceur sur la plate forme de l’usine ou le directeur attendait ses deux invités. Lorsque la porte s’ouvrit, il leur souhaita la bienvenue et les guida vers son bureau.
-Monsieur Leblanc ! Que vous emmène t’il dans notre modeste usine ?
-Je vais être directe répondit Deyno ! j’ai besoins le plus rapidement possible d’un grand nombre d’armures mobiles !
-Mais c’est que…
-J’ai largement de quoi payer répondit Deyno face au directeur qui semblait gêner.
-Allons en parler dans mon bureau lui proposa le directeur intéresser.
-Très bien ! Pendant que nous discuterons affaires mon assistante s’occupera d’inspecter la marchandise !
Deyno entra dans le bureau alors que Julie se dirigea vers la zone de production escortée par deux gardes. A l’intérieur de la vaste salle, Deyno annonça très rapidement la couleur ! il voulait 4000 armures mobiles de types serpentarius pour dans deux moi. Apres de larges négociations, le directeur finit par accepter l’offre qui étais de livrer 3000 armures mobiles dans un moi pour une somme de 5000 euros par unités, et le reste, vendu moins cher serait achever plus tard. Deyno s’en douter ! il ne pourrait faire autrement ; la surveillance des usines était accru et une commande de 4000 unités serpentarius était énorme.
Les négociations avaient étés longues et lorsqu’il arriva dans sa chambre Julie l’attendais depuis un moment.
-Alors lui demanda Julie
-Ils sont vraiment fatiguant ! Mais bon ils ont marché en plein dedans ! Ils nous prennes vraiment pour ce que nous sommes pas ! Et toi ? tu as trouvé quelque chose ?
-Oui ! Et ce n’est pas bon du tout !
-Comment ça ?
-L’alarme peut être désactivé de l’intérieur sans problèmes mais les robots de sécurités ne peuvent être déprogrammé que d’un centre extérieur ! Et vu que nous n’avons pas de contact avec la base…
-Et merde ! Comment va-t-on faire ?
-Nous sommes face à une impasse !
-A moins que…
-Que quoi ?
-Passe moi ton téléphone STP
-Tiens mais je te rappelle que nous n’avons pas le droit de contacter la base !
-Je sais ce n’ai pas la base que je veux appeler !
Deyno composa un numéro qu’il connaissait par cœur. Apres quelques minutes d’attente, la voix d’un homme ce fit entendre à l’autre bout du fil.
-Julien ?
-Oui
-Bon je vais faire vite ! J’aurais besoin d’un petit coup de pouce de l’envole des anges !
-Je t’écoute mais je trouve que ça devient une habitude chez toi !
-Je suis actuellement avec Julie sur l’usine X542γ pour affaire ! Et j’aimerais que tu m’aides à désactiver leurs robots de sécu ! Tu penses que tu pourras le faire ?
-Je pense que ça va être possible il faut que ce soit fait pour quand ?
-Dans trois jours et deux heures les systèmes doivent être HS !
-Ca va être juste mais je vais le faire ! Mais je ne pourrais pas désactiver ces foutus machines pour plus de 10 minutes ! Alors…
-Perso j’aurais accomplis ma mission après c’est le problème de mes collègues !
-Bon je vais te laisser j’ai déjà pas mal de boulot et tu viens de m’en refiler ! A dans trois jours vieux frère !
-Merci !

Trois jours plus tard Deyno et Julie attendaient avec impatiente l’accord de Julien pour lancer l’opération. Deyno était déjà sur la passerelle près à quitter la base. Il n’attendait plus que Julie qui était partie vers la salle de control afin de désactiver l’alarme. Son portable sonna ; c’était Julien qui l’appelai pour lui dire qu’il venait tout juste grâce à son équipe de rentrer dans la base et qu’il avait sans trop de difficultés désactiver les robots de sécurisée. Il ne restait plus qu’a Julie de déconnecter l’alarme de l’usine toute entière.

-Julie, tu as fini ? demanda Deyno.
-Hum… encore un fil à débrancher et… c’est bon ! Mato et Dan ont 10 minutes à partir de maintenant.
Julie était assise devant un gros ordinateur. Deyno était quant à lui debout à quelques pas de là, le talkie-walkie à la main.
-Dan, Mato, est-ce que vous m’entendez ?
-Oui !! répondirent les deux filles en cœur.
-Très bien ! Il vous reste un peu moins de 10 minutes, on vous fait confiance ! On vous attendra dans les transporteurs, faîtes vite !
-OK, cria Dan à l’autre bout de l’appareil.
Les deux filles se trouvaient dans les conduits d’aération. Elles attendaient juste le signal de Deyno pour pouvoir en sortir.
Dan rangea le talkie-walkie dans sa poche arrière tandis que Mato enlevait la trappe. Elles descendirent, Dan la première. Cette dernière referma la trappe et partit à droite.
-DAAAN !! cria Mato. Où tu vas ? Il faut prendre le chemin de gauche !
-Mais non, je sais ce que je fais ! Les panneaux indiquent que la salle de stockage des documents est par là !
-Quels panneaux ? Je vois AUCUN panneau, je t’assure !
-Là ! dit Dan en montrant le mur à droite de Mato.
-Quoi ? Ca ? Mais c’est du charabia ! Y’a rien d’écrit !
-Mais si ! C’est du japonais, c’est tout !
-Perplexe… bon, tant pis, je te suis. On va pas risquer de perdre tout notre temps ici !
Dan lança un regard noir à Mato. Celle ci haussa les épaules et courut pour rattraper la jeune fille.
Cette dernière, fière de son coup, tourna à droite puis à gauche. Elle suivit un long corridor, descendit de deux étages, tourna à gauche et arriva devant…
-Une impasse ! s’écria Mato. Je croyais que ta salle machin truc se trouvait ici… enfin… d’après toi !
-Ne m’accuse pas à tort et à travers ! C’est pas ma faute ! Les panneaux étaient pourtant clairs et…
Elle leva les yeux.
-Oui, là ! Il y a écrit « Centre de stockage des informations confidentielles ».
-Impossible ! Jamais personne n’écrirai ça ! Des informations confidentielles ! S’ils veulent les garder « confidentielles », c’est raté !
-Peut-être que c’est ce que tu crois !
-Pou…pourquoi ??
-C’est écrit dans une langue ancienne, je ne l’avais jamais rencontrée avant… à moins que ce ne soit un langage codé…
-Mais dans ce cas, comment tu t’y es prise pour le lire si c’est pas du français ??
-Un don de la nature… Mais passons, je suis sûre et certaine qu’il doit y avoir un passage secret derrière ce mur. C’est pas possible autrement.
-Dans ce cas, cherchons.
Elles se regardèrent puis se mirent au travail. Dan tâtait le mur à la recherche d’un interrupteur dissimulé. Une brique à bouger par exemple, comme dans les films de science-fiction. Mato quant à elle regardait par terre, sur les côtés mais ne trouvait rien et se lassa vite.
-J’en ai marre ! Ca sert à rien, y a rien ici, on trouvera rien ! dit-elle en tapant du pied dans le mur. CA M’ENERVE !!
Une secousse ébranla Dan et celle-ci recula. Le mur se trouvant devant elle recula, avant de s’enfoncer dans le sol.
Dan regarda Mato, surprise, et cette dernière haussa les épaules. Elles suivirent alors le couloir qui venait de se former jusqu’à arriver devant une porte en acier, plutôt épaisse.
-Ah non ! On a déjà perdu assez de temps comme ça ! Ca suffit ! s’écria Mato.
Elle se mit alors à taper de toutes ses forces dans la porte.
-Arrête ! s’écria Dan.
Mato arrêta son pied, le laissant en l’air. Dan la poussa et ouvrit la porte.
-Com… ?
-Elle a bougé quand tu tapais dedans ! expliqua Dan, le sourire aux lèvres.
Mato en resta bouche bée. Dan entra dans la salle qui venait de s’ouvrir, suivie de près par sa « partenaire ».
-Il nous reste combien de temps ? demanda Dan dans un silence de mort.
-Heu..
-Comment ça heu ?? s’écria la jeune chinoise.
-Chut, moins fort ! On pourrait nous entendre !
-On est dans une usine abandonnée !! Mais ça me fait pas rire ton heu. Parle ! Il nous reste combien de temps ?? s’impatienta Dan.
-Heu… non ! Je voulais pas dire ça ! s’écria Mato en voyant la tête de la jeune fille s’enflammer. En fait… je sais pas… j’ai pas chronométré… mais c’est ta faute aussi ! Tu pouvais très bien le faire toi aussi !
-J’ai pas une montre comme la tienne, MOI !! Bon, c’est pas grave ! On va dire qu’il nous reste 5 bonnes minutes, OK ?
-D’accord ! Bon, maintenant faut trouver les plans. Va pars là, je m’occupe de ce coin là.
Dan partit vers la gauche tandis que Mato commençait à fouiller de vieux cartons poussiéreux entassés les uns sur les autres. Dan avançait bien : elle avait déjà fouillé la moitié la moitié de sa parcelle quand Mato entamait sa 2ème pile de carton. Il y en avait une dizaine en tout.
-On devrait regarder dans cet ordinateur ! s’écria Dan, en sortant un gros cube de sous une montagne de livres.
-Occupe-t-en, j’aurais jamais le temps de m’en occuper.
-J’allais pas lui demander son avis de toute façon, grogna Dan en regardant Mato.
La jeune fille alluma le PC, donna deux ou trois coups de souris, sortit une disquette et s’écria en levant l’objet au ciel :
-Hourra ! Maintenant, tout est dans la boîte !
BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP-BIP
-Oups… Mato, STP, dis moi que je suis sourde !
-T’es pas sourde du tout ! C’est l’alarme ! Ca veut dire que les dix minutes sont passées !!
-Et… que… les rob… robobots… les robots…
-Ils vont nous fumer si on dégage pas bientôt !! ON S’EN VA !!!
Mato se leva, attrapa la main libre de Dan et la traîna dehors. Cette dernière rangea la disquette dans l’une de ses poches et sortit le talkie-walkie.
-Deyno ! Julie ! Est-ce que vous m’entendez ??
-oui, qu’est-ce que vous nous voulez ? leur hurla Deyno.
-On a les plans, c’est bon ! cria Dan. Couvrez nous juste en attendant qu’on sorte de cette maudite usine, on se rejoint aux transporteurs, OK ?
-D’accord, mais dépêchez-vous !!
-Croisez les doigts pour nous, entendit vaguement Deyno.
Les filles raccrochèrent puis repartirent en courant. De leur côté, Deyno et Julie luttaient de toutes leurs forces pour empêcher les Serpentarius ennemis d’avancer. Les deux Gundam flambant neuf maîtrisaient parfaitement la situation. Le Gundam de Deyno se débrouillait à l’aide de sortes de faux. Les spectateurs, s’il y en avait eu, en serait resté bouche bée. En effet, cette arme redoutable lançait sa lame sur ses adversaires, les réduisant à rien en deux temps trois mouvements. De cette façon, Deyno se débarrassa du quart de ses ennemis en quelques minutes. Mais las de devoir répéter le même mouvement sans arrêt, le pilote rangea sa faux et sortit de son dos une lance et commença un long combat au corps à corps.

Pendant ce temps, Julie se contentait de détruire ses ennemis grâce à son redoutable arc. Mais le problème de cet arme est que les flèches s’épuisaient vite. Et à un moment, la jeune fille tomba à cours de munitions.
-Deyno, tu en as encore pour longtemps avec les tiens ?? lui demanda Julie, précipitamment.
-J’en ai encore pour un petit moment. Et toi ? Tu les as fini ?
-Heu… justement, je n’ai presque plus de flèches et je vais sans doute devoir bientôt me servir de mon sabre laser. Mais pour ça, il vaut mieux que j’active le système zéro.
-Tu tiendra combien de temps ?
-Cinq minutes, dix, tout au plus.
-Hum, Deyno entra la fréquence du talkie-walkie de Dan. Dan, Mato, vous m’entendez ? Vous en êtes où là ?
-On est dans les conduits d’aération, on fait le maximum qu’on peut mais c’est pas facile de devoir ramper. Alors si en plus tu nous appelles, ça l’est encore moins ! lui dit la jeune chinoise d’un ton insolent.
-Je m’en fiche totalement que ça soit dure ou pas, on risque notre vie en vous couvrant nous! Zut alors!
-Deyno ! T’es pas obligé de les engueuler comme ça ! lui hurla Julie. Elles font leur maximum, j’en suis sûre ! N’est-ce pas les filles ?
-Oui, répondit Mato. Mais rassurez moi, vous avez bientôt fini ? Depuis un bon moment on entend des explosions et c’est pas très rassurant. Et…oooouuuuaaaahhhh !!
-Qu’est-ce qui se passe encore ?? s’impatienta Deyno.
-Rien, répondit Mato en se frottant le crâne. Je suis passée au mauvais endroit et je suis tombée tête la première… ouille !
-Relève-toi en vitesse et dépêchez-vous de sortir de cette usine de malheur ! leur hurla Deyno. Fin de la communication, et maintenant, activation du Jet Pack !
-Système Zéro enclenché, enchaîna Julie.
Les deux robots se battaient maintenant au corps à corps avec leurs adversaires, mais cette fois-ci, leur vitesse et leur force étaient surpuissantes. Mais malgré cela, leurs ennemis étaient trop nombreux et si Deyno restait trop longtemps avec le Jet Pack d’enclenché, il pourrait en mourir.

Mais revenons-en à Dan et Mato. Cette dernière était malencontreusement tombée la tête la première. Mais elle était tombée au bon endroit car grâce à cette chute, Dan et la jeune fille purent prendre un raccourci. Cela leur évita beaucoup de trajet. Mais elles entendaient de nouveau les explosions, plus fortes cette fois, et cela les inquiétait énormément. Au moins, on pouvait dire que c’était un bon moyen pour les faire avancer !
Mais il ne faut pas espérer qu’un combat aussi violent ne soit pas bruyant. D’ailleurs, on pouvait entendre tout ce vacarme depuis la Lune. Et cela inquiétait quelques uns des habitants de ce satellite naturel reconverti en zone d’habitation. Une famille composée d’anciens officiers appartenant au groupe OZ, plus particulièrement. En effet, M et Mme Zechs Merquise avaient pris une retraite anticipée et pour cause : la guerre avait enfin cessée. Ils s’étaient donc installés sur la Lune et y fondèrent leur propre famille.
Mais ces explosions les inquiétaient profondément. Zechs, au grand désespoir de son épouse Lucrezia Noin, prit son Tallgeese et partit en direction de l’usine d’où provenait tout ce bruit.
Arrivant à proximité, il reconnut deux Gundam. Ils étaient en plein combat. Il ne voulu pas les déranger. Il regarda attentivement la scène et vit que les deux pilotes étaient dans une phase très délicate. Après une longue réflexion, il s’avança et poussant un hurlement, il détruisit cinq serpentarius d’un seul coup de sabre.
-Deyno ! Dis-moi que j’ai rêvé !
-Hum… je crois que non. Mais on dirait que cette armure mobile est un renfort inespéré.
-Ou peut-être qu’il se débarrasse des robots pour pouvoir mieux nous détruire ensuite !
-Peut-être mais profitons de ce moment pour en finir !
Et il se jeta sur les derniers robots qu’il lui restait à exterminer. Et en deux temps trois mouvements, plus aucun serpentarius ne tenait debout.
-Et maintenant, demanda Julie à Deyno.
-On attend, on ne fait aucun faux mouvement, il pourrait profiter du moindre écart de notre part.
Zechs se trouvait en face des deux rebelles. Il examinait leur Gundam et restait bouche bée devant les éléments qui s’affichaient sur son écran.
-Deyno, Julie, où êtes-vous ??
C’était Dan qui leur criait dessus.
-Ca fait presque cinq minutes qu’on vous attend près des transporteurs, qu’est-ce que vous faîtes ??
-Prenez le premier, on vous rejoint ! Partez sans nous, on vous rattrapera !
-D’accord, à tout à l’heure alors.
Deyno coupa la communication et tenta de partir. Zechs ne réagissait pas, il restait stupéfiait. Ils profitèrent de cet instant de faiblesse de la part de leur adversaire pour s’enfuir.
-Hum… il est préférable de les laisser partir, se dit Zechs. Le monde a encore besoin de gens comme ça.

 De retour à la base, Midi leur laisse quelques heures pour récupérer avant le briefing. Chacun se retira donc dans sa cabine mais pas avant de s’être changés et d’avoir mangés un minimum puis tous se retirèrent pour méditer sur l’échec de la mission ce qui fut difficile pour les filles car elles logeaient toutes dans la même chambre. Pourtant chacune réussit à s’isoler pendant un moment tandis que Deyno profitait tranquillement de sa solitude.

Soudain et ne tenant plus au silence, Dan se leva et quitta pour se diriger vers la salle d’entraînement plus particulièrement vers le dojo. Quelques minutes plus tard, Mato et Julie sortirent aussi dans la chambre, chacune se dirigeant vers un côté différent.
Mato arriva dans le hangar prévu pour la réparation et y rencontra Deyno analysant les données de la bataille récupérées sur les Gundam. Ces données étaient représentées sur la forme de résumés avec plusieurs graphiques montrant en autre le schéma des Gundam et leur temps de réaction sans oublier des courbes montrant de plans de mécaniques. Dès que Deyno l’a vit arriver, il s’arrêta pour la regarder quand Mato parla :
-Au lieu de me regarder, tu ferais mieux de me dire ce que tu fais, déclara Mato.
Deyno l’observa et décida de finalement lui montrer les données.
-Avant que tu arrives, j’étais en train d’analyser les données sur la bataille.
-Montres-moi ça !
-Très bien, regardes.
A la suite de cela, s’installa une grande discussion sur les quelques défauts et améliorations à faire puis tous les deux marchèrent vers leur Gundam respectifs. La tête déjà dans leur tâche à faire, aucun d’eux n’avait vu l’ombre élancé et féminine se cachant dans un coin sombre du hangar. Peut-être que finalement, j’ai bien fait de leur laisser quelques heures avant le briefing.

A l’autre bout de la base, Julie venait de rejoindre Dan dans le dojo, celle-ci très concentrée ne l’entendit pas venir sauf quand Julie para son coup de poing. Surprise par cela, Dan se recula et regarda la nouvelle arrivante qui osait intervenir durant sa séance. Le dojo était une reconstruction d’une vieille salle d’entraînement, il était toute en bois avec du plancher en guise de sol.
-Que fais-tu ici, je croyais être seule, avança Dan
-Ce que je fais ici, je viens m’entraîner tout comme toi ? répondit Julie.
-Ah bon ? Tu pratiques les arts martiaux.
-Oui, j’en fais depuis toute petite, c’est une de mes passions.
N’ayant aucune réponse, Julie décida de continuer.
-Cela te dirait-il que l’on s’entraîne ensemble ? lui demanda alors Julie.
Après quelques secondes d’hésitation, Dan décida que cela pourrait lui être utile. Puis par la suite elle appris que Julie avait été une élève de Midy d’où le fait qu’elle la connaissait, le reste du temps passa très vite avec l’entraînement. De nouveau, une ombre planait mais cette fois, Julie sentit son aura dû à son don de Newtype.

A la fin des heures de repos accordées par Midy, tous et toutes se rassemblèrent dans la salle de réunion, vêtus de leur habit de militaire car Midy voulait avant tout établir un semblant d’ordre dans le groupe. Cette salle n’était pas très grande et contenait pour tout meuble, une longue table avec 5 chaises, un écran grand, un téléphone et un ordinateur. Tous arrivent ensuite un à un, d’abord ce fut Dan qui s’installa puis Mato, Deyno et Julie. Midy laissa quelques minutes à chacun puis commença.
-Bien, nous sommes donc réunis pour parler de cette mission qui est un échec.
A ces mots francs et directs, tous regardèrent Midy qui ignora tout simplement les regards. Après quelques instants de silence, elle se tourna vers la fenêtre puis revint de nouveau aux pilotes.
-La première partie de la mission s’est très bien passée, l’alarme a été désactivé donc le problème ne viens pas delà.
A cela, elle lança un regard interrogateur à tous les pilotes mais c’est Deyno qui pris la parole.
-Nous avons l’habitude, Julie et moi de travailler ensemble comme membres de l’envol des anges…
-Oui, peut-être avant mais maintenant vous êtes quatre pilotes de Gundam et le passé doit rester derrière si nous voulons avancer, le coupa Midy qui sur cela continua, donc le problème viendrait du moment où les informations ont été récupérées.
Midy, au moment où nous avons eu les informations sur disquette, l’alarme s’est déclenchée, déclaré Dan, de mauvaise humeur. Le reste faut voir avec Mato, c’est elle qui nous a indiqué le chemin.
Oui, j’ai lu le rapport avec des lettres qui représentaient des symboles… pensa Midy à voix haute.
D’après ce que j’entends, cela doit sans douter être du japonais, la coupa Julie, venant de L1, je connais cette langue et je sais la parler. D’autre part, concernant notre partie, l’alarme est normale.
A cela chacun se tourna vers elle, décidément chacun en apprenait au fur et à mesure sur ses équipiers et Midy ne put s’empêcher de sourire intérieurement à cela. Sans le savoir des liens d’amitiés et de confiances se créer entre les pilotes comme l’avaient montrée cette mission.
-Très bien, en résumé, l’échec viendrait soit d’un mauvais timing, soit d’une suite de malchance mais je ne crois pas en cette dernière.
Chacun la regarda mais Midy les ignora puis elle se dirigea vers la table et s’assis en bout de table et pris la fameuse disquette que Dan et Mato avaient ramené de la base. Tapant sur l’ordinateur, elle afficha sur l’écran géant collé au fond opposé dans la pièce. Celui-ci montra directement le contenu dans la disquette et les différent fichiers.
Voici les informations contenues sur la disquette que Dan et Mato nous ont ramenés, vous pouvez tous voir que les informations ne sont pas celles que nous cherchions mais ne contre partie, elles pourront nous aider lors de nos prochains missions. Les plans nous indiquent l’emplacement des plusieurs bases ainsi que les divers matériels de constructions qui pourraient servir à doter l’ennemi de plusieurs armures mobiles.
Tous restèrent sans voix au commentaire de Midy quand soudain Deyno brisa le silence.
-Le gouvernement actuel n’est-il pas contre les armures mobiles alors pourquoi en construit-il de nouvelles ?
-Peut-être qu’il ne s’agit que d’une partie du gouvernement et que certains responsables sont impliqués dans les derniers escarmouches qu’il s’est passé, intervient Julie.
-Oui mais alors cela voudrait dire que nous avons deux ennemis différents, continua Mato qui fut coupée par Dan.
-Cela signifie que la lutte nous obligera à choisir un côté, déclara Mato.
Mais Midy décida qu’il était tant qu’elle intervienne et commerça à raconter en détails certains dossiers comme l’apparition du Tallgeese et de son pilote Zechs Merquise puis elle enchaîna sur d’autres dossiers qu’elle avait déjà vérifier et passa à la suite, la prochaine diapo montrée, fut celle d’un diagramme montrant l’activité de hauts responsables puis finalement deux heures passèrent. Deux heures pendant lesquels chacun se découvrit. Le groupe se divisa et se reforma selon les idées. Certains voulant attaquer de suite, d’autres préférant attendre et observer. Finalement tous et toutes se mirent d’accord sur la procédure à accomplir avant de regagner leur pièce.
Chacun sortit alors à tour de rôle sauf Julie qui demeura avec Midy dans la pièce maintenant sombre et silencieuse. Midy pris alors la parole :
-Julie, je sais que je ne devrais pas te le demander mais ne faudrait-il maintenant leur révéler que tu es une Newtype. Vous êtes tous des enfants des colonies avec chacun vos dons et vos faiblesses.
A cela, Julie se retourna vers Midy et la regarda longuement dans les yeux.
-Midy, tu me demandes de dire mon secret mais cela ne fait que couvrir une autre question. Oui, la lutte sera longue mais le principal est que nous soyons unis et nous le serons.
Et sans un bruit, Julie quitta la salle pour aller elle aussi dans sa cabine réfléchir à cette réunion et à leur prochaine mission.

 

 

Voilà donc la fin de ce deuxième chapitre. Pour tous conseils ou toutes remarques, vous pouvez nous laisser un message sur le forum de l’un de ces sites : http://195colonisation.free.fr (c’est sur ce site que l’on se réunit pour parler de notre fic), et http://auteurs-en-herbe.chez.tiscali.fr/ (c’est un site prévu pour que les auteurs en herbe puissent publier leur oeuvre => les lecteurs comme les auteurs peuvent y laisser leurs constatations)
Ou sur l’une de nos adresse mail
deyno_legtm@msn.com
shinidanie@yahoo.fr

 

 

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