Titre : Liens…
Auteur : Mellyna Yanou
Genre : Yaoi ultra léger parce que je n’ai pas l’habitude. Sinon, à part des scènes légèrement sanglantes, rien de hard, que de l’allégé ! Faut penser à la ligne aussi ! Y a aussi un peu d’humour… Y aura aussi et normalement du POV d’un peu n’importe qui… ça reste à décider.
Base : Yami no Matsuei
Disclaimer : Je veux Hisoka et Tsuzuki !!!!!!!! Par contre le nouveau personnage est ma propriété, à moi seule !
Sages paroles de môa : J’ai dit du léger yaoi… en fait je vais me servir du nouveau personnage pour en faire, même si c’est une femme… vous verrez bien pourquoi.
Résumé : Lors d’une mission, Tatsumi et Watari rencontrent une étrange personne qui a déjà fait leur boulot. L’inconnue se trouve être un shinigami, qui n’est pas si inconnue de Watari. Je crois que j’en ai dit assez… ou trop même.
Couple : Watari X Tatsumi en premier plan pour l’instant.
En place pour la fanfic !
Tsuzuki jetant un coup d’œil à la page vide : Tiens, c’est nouveau ça ! Tu écris sur nous maintenant ? Et Saiyuki, SDA, CCS et le reste ?
Mellyna : Bah j’ai décidé de m’y mettre maintenant.
Tsuzuki : Je dois m’en faire ?
Mellyna (regard étrange vers Hisoka) : Non, non…
Avertissement : Je ne connais pas très bien les affectations de chacun, alors si ça n’a rien à voir avec ce que les persos font, on va dire que c’est AU… la bonne excuse ! D’ailleurs je me suis permise d’ajouter quelques petits trucs de mon invention… Si vous trouvez qu’il faut changer des petites choses, n’hésitez pas à me le dire par reviews, c’est fait pour ça. Arigatô !
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Chapitre 1 : Présentations… houleuses
POV Watari
Deux mains se posent sur le bureau de chaque coté, de sorte que je tourne le dos à mon équipier, une ombre que je connais par cœur passe devant l’écran… Je lève la tête vers lui tout sourire.
- Oui Tatsumi, tu veux quelque chose ?
Tatsumi me lance un regard froid presque distant, absolument sérieux… le genre de regard dont il me gratifie à chaque ordre de mission ou autres événements très sérieux.
- Nous avons une nouvelle mission…
- Quoi, déjà ? Mais on a pas encore fini de…
Tatsumi me relance un regard froid…
- Très bien, qu’est-ce que c’est ?
- Un démon encore non identifié sème la pagaille en dispersant les âmes, la plupart du temps au moment même où des shinigamis sont chargés de les accompagner, m’explique-t-il simplement. Une fois égarées, elles sont introuvables.
- Pourquoi nous ? Qu’est-ce qui prouve que nous ferons mieux qu’eux ?
Tatsumi hausse les épaules… je soupire…
- Konoe Kachou a souhaité que ce soit nous, sans apporter plus d’explication à part quelques informations sur cette affaire. Alors, ne traîne pas.
J’acquiesce presque sans discuter… c’est qu’on ne peut pas vraiment protester avec Tatsumi-san… sauf si on s’appelle Tsuzuki. Mais ça c’est une autre histoire ! Je ne suis pas du genre à chialer pour un rien, moi. Je me lève et le suis. Au fait, on n’a pas entendu parler de lui depuis un petit moment, pas de désastre depuis… oh, allez… deux jours ? Ou plus peut-être. En chemin je fais cette remarque à Tatsumi.
- Il nous prouve qu’il peut avoir une journée d’intelligence par semaine… mais ne parle pas trop vite, il va vite faire parler de lui, tu peux lui faire confiance.
Je rêve, là, ou je viens de percevoir de l’amusement très léger (vraiment très léger) dans sa réponse ? Si, si ! J’en suis sûr ! J’ai dû le regarder bizarrement pour qu’il remarque ce qu’il vient de dire, et me foudroyer du regard. Moi qui étais plutôt contrarié par cette mission imprévue (même si la plupart du temps une mission se doit d’être imprévue), je trouve que la journée a bien commencé ! Disons qu’elle se termine bien, puisque il fait nuit… enfin, sur Terre [1] en tout cas.
J’aurais bien aimé débattre un peu plus sur ces « décalages horaires »… il semblerait que nous sommes tombés tout juste sur ce fameux « démon encore non identifié »…
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Information… informations… c’est peu dire ! Un dossier nous a répertorié les différents lieux où se passaient ces crimes : tous se trouvaient dans la province de Tokyo. Pour une fois que ça ne traîne pas en de longues courses-poursuites et investigations… sans parler des indications (précieuses) des shinigami chargés de cette région. Dans des endroits déserts, préférentiellement du côté des banlieues… Au bout du troisième quartier malfamé… Bingo !
Et PAF, en plein milieu de l’action ! Sauf que l’action, elle n’est pas très belle à regarder. Elle est même assez répugnante.
En fait, le démon en question ne se contente pas de disperser les âmes, il tue lui-même les victimes, et pas de la façon la plus propre qu’il soit. Tatsumi marmonne quelque chose d’incompréhensible, sûrement au sujet de ce qu’on voit. Le démon toujours non identifié à la vague forme d’une bestiole à tête et pattes antérieures de crocodile, le reste de lion, et les pattes postérieures possèdent des sabots… sans parler de la crinière de lion, couverte de sang d’ailleurs. La « créature » dévore littéralement sa victime, méticuleusement et dans un ordre certainement symbolique. Je suppose que nous sommes arrivés au début du carnage… elle n’a laissé que le cœur qui s’est enflammé pour s’évaporer sans laisser de traces. Le démon tourne sa tête reptilienne vers l’âme qui flotte juste là où se trouvait son corps, dix minutes plus tôt… je me rends compte alors que c’est un tout jeune adolescent qui ne doit pas avoir plus de seize ans… De plus, aucune des victimes de ce démon ne dépassait les vingt ans. Ça fait mal de savoir qu’actuellement beaucoup meurent encore à cet âge-là… le démon rugit si fort que Tatsumi et moi avons cru que nos tympans vrillaient une dernière fois avant d’éclater. L’âme s’efface lentement… s’entourant d’une traînée rouge qui semblait être absorbée par le ciel noir.
- Il bannit l’âme… murmure Tatsumi.
J’acquiesce de la tête… et je fais la boulette du jour. Comme quoi, si ce n’est pas Tsuzuki, c’est moi. Nous sommes adossés contre un mur d’un entrepôt désaffecté. Donc qui dit « désaffecté », dit « branlant »… qui dit « branlant », dit sur le point de s’effondrer. Manque de pot, ou mauvais et très sale coup des puissances supérieures, il a fallu que je pose la main sur un coin qui s’est complètement détaché du mur friable dans un concert de bruits de chute pas particulièrement discret. Tatsumi me lance le regard le plus noir qu’il m’avait jusque là envoyé. Je lui souris, penaud, priant pour que la bête n’aie rien entendu.
Peine perdue, le démon se retourne brusquement du côté de notre cachette. Hum… deux boîtes de friandises qu’il a songé à ce moment-là : « chouette deux âmes supplémentaires ! ». Il se dirige lentement vers nous… Tatsumi n’attend pas de se faire dévorer, il invoque déjà les ombres.
La traînée rouge semble s’être figée dans l’air puis commence à faire le chemin inverse, la forme réapparaît… la bête s’immobilise et rugit de nouveau. Cette fois je peux dire adieu à mes tympans ! Il se retourne vers l’âme et a la bonne surprise de trouver quelqu’un d’autre à la place. D’où nous sommes, je peux dire que c’est une femme : taille fine, élancée, et de longs cheveux… mais avec l’obscurité, c’est à peine si je peux voir mieux. Les ombres autour de mon équipier disparaissent, ce dernier comprenant que la bête a eu le bon goût de nous délaisser pour la nouvelle venue.
Celle-ci prononce un mot et quelque chose de gigantesque apparaît derrière elle. Un quelque chose que nous identifions comme étant un shikigami… un seul mot sans montrer le moindre effort de concentration pour appeler un shikigami qui apparaît aussi vite ? Bizarre… à première vue, le shikigami est vert, le corps démesurément long sans forme bien distincte. Il fonce droit sur le démon qui tremble littéralement face à lui. Le shikigami s’enroule autour de lui qui au passage a grandi de quelques dizaines de mètres, le serre à l’étouffer, et finalement le tue.
Derrière le shikigami vainqueur, la femme le rappelle près d’elle, rassurant l’âme de l’adolescent tout à fait terrorisé, en lui serrant doucement l’épaule. Le jeune homme lui offre un sourire bien faible mais apaisé. Quelqu’un d’autre la rejoint, un shinigami cette fois, et s’en va avec la jeune âme. La femme se tourne à présent vers nous et se rapproche.
Maintenant je la distingue mieux que tout à l’heure. Elle est plutôt petite de taille, disons 1m65, ses cheveux m’ont l’air assez foncés… la lumière que diffuse le shikigami (qui n’a toujours pas de forme à proprement parler) nous révèle les noisettes qui lui servent d’iris. Bon sang j’ai déjà vu cette tête ! D’abord, elle n’est absolument pas japonaise, ça saute aux yeux ! Mais pas occidentale, non plus. Une sorte de mélange, qui peut la faire passer pour un peu toutes les nationalités européennes, nord-américaines, sud-américaines, voire plus. Le nez est un peu fort mais admirablement proportionnel au visage, ce qui ne gâche rien d’ailleurs. Les sourcils sont bien noirs et bien anguleux, tracés à la perfection. Le teint mat… qui pourrait nous faire dire qu’elle est soit bien pâle, soit bien bronzée… suivant le type qu’on lui donnerait. Le visage est légèrement rond, mais les traits sont fins. Si c’est effectivement une shinigami, elle a dû le devenir bien jeune. Sûr ! Je l’ai déjà vue quelque part !
Elle incline la tête en souriant, se moquant presque de nos têtes d’ahuris… enfin, je parle pour moi, Tatsumi-san ne laisse absolument rien transparaître. Dommage. Puis elle jette un coup d’œil derrière elle.
- Oh… c’était vous qui vous en chargiez ?
- D’un certain point de vue, oui, siffle Tatsumi.
- Ah, bah… Sorry les gars, mais Siris s’en est chargé.
- J’ai vu ça…
Wow, déjà le grand froid entre eux. Record battu.
- Et qui êtes vous ? s’enquiert froidement Tatsumi.
- Hind…
- Hind tout court ?
- Hind tout court, fait-elle.
Hind… c’est bien joli comme nom…
- Vous ne faites pas partie des shinigamis japonais, fit-il remarquer.
- Absolument pas ! Wow, quelle perspicacité, vous m’éblouissez !
- Votre maîtrise de la langue est remarquable, j’ajoute.
- J’ai vécu un petit bout de temps au Japon, répond-elle avec un grand sourire. Et j’aime beaucoup ce pays d’ailleurs…
- Ça ne nous dit pas ce que vous faites dans un district qui ne vous concerne pas, coupe-t-il.
- Le démon que vous cherchiez n’avait pas à se trouver au Japon. Et comme il vous est inconnu, mes supérieurs ont jugé nécessaire de m’envoyer chez vous… à moins que vous faire bouffer par un démon d’un autre continent ne vous branche.
Du tac au tac… j’adore ce genre de personnalité chez les femmes ! Surtout face à Tatsumi… ça peut faire des étincelles !
- Tatsumi, je crois qu’on pourrait au moins remercier cette jeune demoiselle de nous avoir prêté main forte, non ?
…Histoire d’être un peu plus galant que Monsieur Iceberg. Mon équipier grogne encore quelque chose d’incompréhensible…
- A votre tour de vous présenter, lance Hind. J’aimerais connaître ceux que j’ai sauvés !
- Voici Tatsumi Seiichirou… et je me nomme Watari Yutaka.
- Enchantée…
- Siris est…
- Un de mes shikigamis… et l’homme qui est venu tout à l’heure est mon équipier, Senmei.
- Le démon de tout à l’heure, qu’est-ce que c’était ?
Hind reprend un air grave… extrêmement sérieux, qui change carrément son visage si prompt à sourire… je commence enfin à comprendre.
- On l’appelle la Dévoreuse d’Âmes… une créature mythique dans l’Antique civilisation d’Egypte. Elle engloutissait le cœur du défunt lors de la « Pesée de l’âme », si le cœur pesait plus lourd que la Plume de la Justice. Mais ce démon là est différent… il mange le corps du mort et délaisse le cœur aux ténèbres… ce qui a pour effet d’égarer l’âme. Sans sépulture, sans corps, l’âme erre sans fin jusqu’à ce qu’on trouve une solution. Enfin, selon le mythe égyptien…
- Et les autres âmes ?
- Avec la mort de la Dévoreuse, elles retrouvent le chemin de la Terre, Senmei se charge de les rapatrier.
Tatsumi fronce les sourcils…
- Pourquoi Konoe a-t-il donc voulu qu’on y aille, chuchote-t-il.
Hind lui fait de nouveau un grand sourire… celui d’une gamine qui vient de gagner à son jeu. Ça commence à me revenir…
- Peut-être qu’il voulait que je te rencontre une deuxième fois…
Elle répond ça en me regardant. Ces yeux noisette… bon sang je me souviens maintenant ! C’était il y a deux ans… peut-être plus. Mais bien sûr, Hind… pour quelqu’un qui m’avait franchement marqué, je me demande comment j’ai fait pour ne pas la reconnaître.
- On va mettre ça sur le compte de la situation particulière, et du mauvais éclairage… fait-elle comme lisant dans mes pensées, puis elle s’explique. Rien qu’à voir ta tête, c’est facile de deviner…
Il y a comme un grondement sourd, provenant, j’en suis sûr, du shikigami vert. Hind retient un rire.
- Tu crois vraiment qu’une lumière verte peut tout montrer, Siris ? Au lieu de grogner, tu ferais mieux de rentrer chez toi…
Siris grogne encore une fois, ou plutôt gronde, puis disparaît. Tatsumi se tourne vers moi… c’est étrange, vu son air, on dirait presque que j’ai fait une bêtise.
- Il serait peut-être temps de me mettre au parfum.
- Si on retournait à l’Enma-Cho ? je lui propose innocemment. Et tu viens aussi Hind…
- Avec plaisir…
Tatsumi plisse les yeux, mais ne dit rien, il hoche la tête et nous partons. Je n’ai pas besoin de guider Hind, elle connaît le chemin. Je ne pensais pas qu’elle deviendrait un jour shinigami, même si quelque chose la retenait dans le monde des vivants. Sans parler de l’histoire pas possible qu’il y a eu quand elle est morte… Qu’est-ce que c’était au juste ? Ah oui ! Quelque chose se rapprochant du fait qu’elle était morte plus tôt que prévu, et qu’il fallait attendre deux semaines avant de la confier à qui de droit. A la fin, quand tout s’était arrangé, on avait bien ri…
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Arrivés à destination, nous sommes allés voir Konoe Kachou… bon d’accord… disons (honnêtement) que Tatsumi nous a presque traînés dans son bureau, où nous avons trouvé aussi le Comte (comme par hasard…). Tant que Tsuzuki n’est pas là, on ne risque pas d’entendre deux ou trois petites choses, ma foi, bien désespérantes…
En voyant ceux qui se trouvent devant nous, Hind fait une moue de gamine… tout ce qu’il y a de plus adorable… chez une gamine en tout cas. Ayant « la vingtaine bien sonnée » (c’est ce qu’elle dit), cette expression pourrait faire fondre n’importe qui… à peu près le même résultat qu’avec Tsuzuki.
- Oh punaise… moi qui croyais vraiment qu’ils allaient démissionner avec les déboires qu’ils ont eus avec moi, soupire-t-elle.
- Ne ramenez pas tout à vous Hind-san, il y a pire que vous, soyez-en certaine, lance le Comte.
- Sans blague ! J’aimerais faire connaissance avec ce pire que moi ! s’exclame Hind avec un entrain plus que feint.
Long silence… Regards de travers… Hind capitule finalement.
- Très bien… qu’est-ce qui se passe…
- Premièrement que faisiez-vous là-bas, vous êtes chargée d’un autre pays, non ? s’impatiente Konoe Kachou.
- Oh non… je vais pas encore le répéter…
- Hind-san… je peux très bien aller révéler les bêtises que vous avez faites ici, avant même d’être shinigami. Et vu le genre de bêtises, cela risque de ternir légèrement votre réputation, chez vous, menace Konoe.
Du chantage… bah voyons… Hind soupire et répète exactement ce qu’elle nous a dit un quart d’heure plus tôt. On ne peut pas voir le visage du Comte, mais je parie qu’il est aussi surpris et décontenancé par l’explication, que Konoe.
- Hum… deuxièmement, que faites-vous seule, sans partenaire ?
- Il est allé chercher les autres âmes bannies. Ce qui va prendre un sacré bout de temps, parce qu’il n’y a pas qu’au Japon que la Dévoreuse sévissait. Un chiffre ? Disons… une cinquantaine de pays, sinon plus.
- Donc votre mission s’arrête ici.
- Non… elle va revivre encore une fois, contredit-elle en soupirant. C’est ce qui nous a surpris au début, il y a un an. Nous avons dû la détruire trois fois avec ce soir, elle va vivre une quatrième fois. D’après nos experts, la Dévoreuse s’est échappée de sa prison avec l’aide de quelqu’un d’assez puissant, et qui lui a octroyé un nombre de résurrections limité. Neuf… comme pour un chat.
- C’est simple, suffit de la tuer neuf fois.
- On ne peut pas… la tuer une neuvième fois c’est lui permettre d’être immortelle. Nous n’avons pas encore résolu ce problème, mais on y travaille. Ça vous satisfait comme réponse ? Je peux m’en aller maintenant ?
- Non, non, non… si la Dévoreuse réapparaît, elle sévira peut-être de nouveau au Japon. Et aucun de nos shinigamis n’a pu en venir à bout. Apparemment vous êtes la seule que nous connaissons à pouvoir l’arrêter.
- Elle ne reviendra pas avant une semaine, croyez-moi…
- Tu ne voudrais pas qu’on discute un peu ensemble ? je lui lance. Ça fait quand même deux ans, non ?
Hind me regarde bizarrement puis sourit. Du coin de l’œil je peux voir Tatsumi se tendre légèrement… je vais bientôt battre mon record personnel si je continue.
- C’est demandé si gentiment, fait-elle en riant.
La discussion est close, nous sortons enfin du bureau, et Tatsumi n’arrête pas de jeter des regards méfiants sur Hind, limite haineux. Ça fait presque plaisir à voir ! Au bout de cinq minutes, il grogne quelque chose et s’en va direction son bureau, prétextant des dossiers à finir. On se retrouve à deux, à vagabonder dans les couloirs et autres lieux de l’Enma-Cho.
Une sorte de fusée brune aux yeux améthyste file droit sur nous… nous avons tout juste le temps de s’écarter de son passage… puis un missile blond aux yeux émeraude lui emboîte le pas lui hurlant je ne sais quelle menace de mort… Je ne peux m’empêcher de sourire… Tatsumi avait raison, j’ai parlé trop vite, deux jours c’est bien trop long pour Tsuzuki. Allez savoir ce qu’il a encore imaginé ! Je me tourne vers Hind… son visage affiche une expression alarmée, presque effrayée… non, en fait c’est bien plus fort que ça. C’est comme si quelque chose lui faisait mal… au plus profond d’elle. Pas besoin d’être empathe pour ressentir cette détresse presque palpable.
- Hi… Hisoka ? murmure-t-elle.
Je suis sur le point de lui demander comment elle le connaît quand je me souviens d’une dernière chose à son sujet… de quelque chose qui lie un peu Hisoka à elle : Muraki Kazutaka. Et je me maudis silencieusement de lui avoir proposé de rester un peu ici… Finalement j’aurais fait deux boulettes dans la journée.
- Hind… tu viens ?
- Quand est-ce qu’il est devenu…
- A seize ans.
- Ah…
Je lui propose de penser à autre chose…
- Ok… dis-moi, tu foires toujours autant tes expériences ? relance-t-elle comme si de rien n’était.
- Aux dernières nouvelles… mais un jour, j’y arriverais !
- Et bien, appelle-moi si tu y arrives, j’aimerais bien voir ça !
Et on se lance dans un ancien débat sur l’utilité douteuse de mes expériences… débat abandonné depuis deux ans.
Fin POV Watari.
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A suivre !
Yoohoohooo ! Un chapitre en deux heures !
Hisoka : Oh misère… je la vois venir !
Gojyo : On vous avez prévenus qu’elle était particulièrement cinglée ! Faut pas vous plaindre !
Alors, c’était comment ? Dites-le en reviews, j’aimerais savoir si je dois changer, si c’est trop loin de Yami.
[1] C’est juste mon avis, mais je pense que le temps ne s’écoule pas de la même façon sur Terre et dans l’au-delà…