Gundam The Next Generation : 25 ans plus tard

Chapitre 1er.

Réléna Peacecraft Darlian, assise dans son fauteuil de cuir, attendait avec impatience l’arrivée de sa fille Agnès Yuy Peacecraft Darlian qui venait, encore une fois, d’être renvoyée d’un pensionnat.

Agnès, 16 ans, entra dans le bureau de sa mère, sans même frapper. Elle ressemblait en tout point à sa mère, du moins d’apparence. Seule une lueur étrange dans ses yeux bleus indiquait un tempérament pour le moins différent.

« -Assied-toi ! » Déclara Réléna d’un ton pour le moins froid.

Sans un mot Agnès obéit.

« -Agnès, c’est le troisième pensionnat ce mois-ci ! Madame Asra m’a appelé ce matin en catastrophe pour me dire que tu avais blessé l’une de tes camarades à l’escrime et que tu ne t’es même pas excusée !

 -Pfff…souffla l’adolescente. Et c’est tout ce que tu as à me dire ? Rétorqua Agnès.

 -Non justement ! J’en ai assez ! Tu es une Peacecraft Darlian ! Ton images est observée dans le monde entier ! Tu te dois de donner l’exemple ! »

Agnès éclata de rire et se leva, laissant sa mère abasourdie. Elle se dirigea vers la porte et, avant de quitter le bureau, déclara :

« -Je suis une Yuy avant tout, maman, ne l’oublie pas. »

Lorsque la porte se referma, Réléna poussa un soupir d’exaspération :

« -Oh non ! Je ne l’oublie pas ! »

Puis appuyant sur la commande de communication, elle déclara :

« -Je veux vois Eight !

 -Bien, votre fils va être avertit ! » Répondit la secrétaire.

 

Pendant ce temps sur L3…

 

«- Trowa…tu devrais aller lui parler !

 -Je sais Cathy…mais que veux-tu que je lui dise ? Je suis désolé mais ta mère nous a encore une fois abandonnés ?

 -C’est peut-être ce qu’il y a de mieux à faire…non ? La laisser comme ça ne…n’arrangera pas la situation ! Elle est comme toi…Midy le savait ! »

Trowa se redressa après avoir donné une longue caresse au vieux lion mourrant. Il se dirigea sous le chapiteau. Là, une adolescente de 16 ans faisait des échauffements, le visage dénué de toute expression…

« -Sète…est-ce que je peux te parler ? » Demanda t’il d’un ton neutre.

Sans arrêter ses mouvements, l’adolescente rétorqua :

« -Je t’écoute…

 -Sète…je ne sais pas…ta mère nous a quitté depuis deux jours et je ne sais pas pourquoi. »

Sète se redressa. Elle avait de long cheveux blonds platines, qu’elle tenait de sa mère et le même regard vert de son père. Elle s’approcha de lui et le fixa droit dans les yeux.

« -Je sais…ce n’est pas notre faute. C’est elle qui a besoin de changer d’air. »

Il ne répondit rien et l’observa. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, puis avec douceur, il murmura :

« -Viens…allons dire adieu à ce vieux lion… »

 

 

Sur L2…

 

« -Duo !!!! »

C’était l’explosion de joie, comme à chacun de ses retours. Hilde venait de se pendre à son cou et ils échangèrent rapidement un baiser. Ensuite ce fut au tour de Cindy, leur fille de cinq ans, de se cramponner à son père.

« -Hello ma puce !! »

Il la souleva aussi aisément qu’une plume et l’installa confortablement contre lui. La fillette se blottit en silence et il pu enfin fermer la porte.

« -Et cette cargaison ?

 -Livrée en temps et en heure ! J’ai eu un pourboire cette fois ! Un joli pourboire ! »

Il posa Cindy qui s’était mise à gigoter et elle détala dans le salon.

« -Où sont les garçons ? Demanda t’il.

 -Sean est allé faire une partie de basket avec ses amis et Nove est encore en cours !

 -Oh…serait-il remis aux études celui-là ?

 -Ça m’en a tout l’air ! Mais dis-moi, tu restes combien de temps cette fois ?

 -Une dizaine de jours.

 -Seulement ?

 -Oui, que veux-tu ? Il faut bien nourrir toutes ces bouches affamées ! »

 

 

« -Quatre Raberba Winner !! Est-ce je peux savoir pourquoi onze et Aurore n’ont plus d’argent de poche ? Ce ne sont tout de même pas…

 -Dorothy ! » Coupa Quatre en levant la main pour la faire taire.

Puis d’un ton plus conciliant :

« -Au cas où Onze et Aurore ne te l’auraient pas dit, je tiens à te préciser qu’elles ont prôné la rébellion dans l’une de nos entreprises ! En ce moment c’est un secteur sensible et n’avaient pas le droit de s’en mêler !

 -Tiens…ça me rappelle quelqu’un…souffla Dorothy.

 -Moi aussi vois-tu ! Alors je te prierai d’accepter ma décision ! Je n’en changerai pas pour le moment ! Elles devront se débrouiller avec ce qu’elle ont et c’est déjà bien assez ! Largement assez !

 -Bien… »

Dorothy allait quitter le bureau de son mari lorsque celui-ci reprit :

« -Ah oui…précise-leur de ne pas venir me déranger…j’ai une pile de dossier et de papier à lire et classer et connaissant ces deux tornades…

 -Entendu. »

La porte se ferma. Surpris, Quatre poussa un soupir en s’affalant sur son siège :

« -Je rêve où…où cette fois, ça a été FACILE ? »

 

Sur L5…

 

« -Chang…Chang Wufei ?

 -Oui, c’est moi! Répondit-il d’un ton neutre.

 -Vous êtes l’ancien pilote de Gundam ?

 -Qu’est-ce ça peut vous faire ?

 -Et bien…vous avez sauvé la vie de mon père !

 -Ah oui ?

 -Oui, il était dans rébellion de Sally Po et… »

Wufei s’éloigna.

« -Attendez ! Pourquoi partez-vous ?

 -Parce que je n’ai rien à faire ici.

 -Mais…

 -J’ai sauvé la vie de votre père tant mieux pour lui. Généralement je en sauve pas la vie des faibles. »

Le jeune homme s’arrêta net et fixa ce héro, qu’il avait tant admiré depuis son enfance, s’éloigner.

 

Sur Terre…

 

«- Ça fait si longtemps qu’on ne l’a pas vu…Zech…es-tu sûr ?

 -Mais oui ! Cesse de te marteler l’esprit de ces questions ! Est-ce que notre fils s’en pose lui ? »

Il avait indiqué un jeune homme d’une vingtaine d’années, ressemblant en tout point à son père, lorsqu’il avait le même âge.

« -Non bien entendu ! Il n’attend qu’un chose : pouvoir être mis à l’épreuve. Et je me doute bien que ta sœur va le passer au peigne fin !

 -Oh non ! Je crois qu’elle ne lui trouvera pas le moindre défaut Lucrécia. Elle a assez d’ennuies avec Agnès ! Elle serait soi-disant la copie conforme de son père, du moins de caractère ! »

Noin éclata de rire et Zech suivit. Leur fils, Iron, se tourna vers eux, interrogateur :

« -Laisse Iron…c’est n’est rien…juste de bon vieux souvenirs… »

Ils marchaient dans l’allée du Palais ministériel. Derrière les lourdes portes qui se dressaient devant eux, la famille Peacecraft Darlian les attendait…

 

« -Agnès ! Votre mère m’a ordonné de…

 -Oh !! Ordonné ou non, je ne mettrai pas ce…ce truc que vous appelez une robe !!

 -Agnès !

 -Dehors !! Je n’ai pas besoin de vous pour savoir quoi vêtir ! »

Elle poussa la domestique hors de ses appartements, puis veillant à ce qu’elle soit seule, se dirigea vers la console de commande de sa chambre. Elle se connecta au serveur interne et lut la liste des invités…

« -Merquise Zech…Iron…Lucrécia. L’ambassadeur…non…le ministre…où est-il !!

 -Ici » Répondit une voix masculine.

Sans même se retourner, Agnès rétorqua :

« -Tu daignes enfin reparaître. 

 -Ta mère m’a appelé.

 -Oh ! Elle ne sait plus quoi faire de moi alors elle te demande de t’en charger ?

 -Je n’ai jamais su comment m’y prendre avec les mômes et je ne pense pas pouvoir faire quelque chose pour toi maintenant.

 -Alors pourquoi es-tu là ?

 -Parce que je crois que tu es celle qu’il me faut.

 -Qu’il te faut ? Tu ne t’es jamais intéressé à moi ! Et…

 -Tu parles trop ! Habille-toi comme ta mère te le demande et après le dîner, attend-moi sur le balcon qui donne sur le jardin. »

La porte s’ouvrit et se referma. Agnès resta là, derrière son écran, ne pipant mot. Cela faisait 10 ans qu’elle ne l’avait pas vu et elle ne s’était même pas retournée…

 

 

 

Sur L3…

 

« -Sète, c’était magnifique ! Je suis fière de toi ! »

L’adolescente ne répondit rien, le visage toujours inexpressif. Puis, levant le nez vers son interlocutrice, un léger sourire se dessina sur le coin de ses lèvres et elle répondit :

« -Merci. »

Trowa entra ensuite en déclarant :

« -Le directeur est content. Ce soir, on a fait double recette.

 -Papa.

 -Oui ?

 -Tout à l’heure, un certain Heero Yuy a demandé une communication prioritaire. »

Trowa se tourna vers sa fille. Catherine les fixant tous les deux avec angoisse.

« -Qu’est-ce qu’il voulait ?

 -Te voir, pour te parler d’une chose importante.

 -Il n’a rien dit d’autre ?

 -Non, seulement que ça avait un rapport avec quelque chose vieux de 25 ans et qu’il rappellerait. »

Au même moment Cathy dévisagea son frère et déclara :

« -Trowa…je…

 -Cathy, ce n’est rien ! La guerre est finie et puis…je suis trop vieux pour jouer au soldat. »

 

Sur L2…

 

« -Hilde…tu as vu Nove ? Il n’est pas rentré et il est presque 21 heures !

 -Non…Sean !! »

Un garçon de 12 ans aux cheveux longs sombre et aux yeux bleus foncés s’approcha de ses parents :

« -Ouais ?

 -Où est Nove ? Demanda Hilde.

 -Ben j’en sais rien !! Il est assez grand pour savoir ce qu’il doit faire ! »

Au même moment, un bip résonna dans la salle :

« -J’y vais ! » Déclara Duo, préoccupé.

Il revint, une dizaine de minutes plus tard et déclara :

« -Les vacances sont terminées !

 -Quoi ?! S’étonna Hilde.

 -C’était Heero. Il prépare quelque chose et… »

La porte de la maison s’ouvrit sur un adolescent de 16 ans, saoul, un sac à dos dans une main et une canette de bière dans l’autre. Duo crut devenir dingue. Il empoigna le bras de son fils avec vigueur et, le tirant à l’intérieur, ferma la porte avec violence.

« -Regarde-moi ça !! S’écria t’il.

 -Nove !! Mais…mais qu’est-ce qui lui a pris !!

 -J’en sais rien, mais ça me dégoûte ! A son âge j’avais fait la guerre et lui…regarde-le !! Elle est belle la jeunesse !! Allez !! Lève-toi ! Je vais te dessouler moi !! Tu va voir ! »

Vingt minutes plus tard…

« -Duo…je…je ne l’avais pas remarqué !

 -Ne t’en fais pas pour ça. C’est de ma faute ! Si j’étais là plus souvent, il ne se conduirait pas comme ça !

 -Avec Sean et Cindy…je ne sais plus où donner de la tête…Et toi qui veut partir maintenant…tu ne peux donc pas refuser !

 -Ce que j’ai vu ce soir ne fait que raffermir ma décision. Je parts et Nove m’accompagne ! L’épreuve du feu ne peut que le réveiller !

 -Duo…bon…si tel est ce que tu souhaites ! Mais au moindre problème tu m’appelles !

 -Entendu ! Nove ! Fais tes bagages ! On part ! »

 

 

Quatre venait enfin de voir la pile de ses dossiers passer de gauche à droite. Lu, signé et approuvé ! Il s’affala dans son siège en soupirant. Etre chef de famille ça avait ses bons, mais aussi ses mauvais côtés…et quoi de pire que toute cette paperasse !! Il ferma les yeux quelques secondes pour se reposer lorsque la porte s’ouvrit. Il n’eut pas le temps de se redresser que déjà deux adolescentes se pressaient autour de lui :

« -Papa, je vous en supplie ! Ne soyez pas si sévère avec nous !

 -Onze ! Descend de mon bureau s’il te plait !

 -Papa…on ne l’a pas fait exprès. Nous voulions juste mettre les théories de maman en pratique…

 -Aurore…les théories de ta mère ne sont pas faites pour être mises en pratique !

 -Papa, nous avons besoin de cet argent pour le week-end !

 -Onze !! Non ! Descend de… »

En gigotant sur le bureau, l’adolescente de 13 ans avait fait tomber tous les dossier et une myriade de feuilles venait de s’éparpiller à travers tout le bureau. Quatre crut voir rouge. Il se calma rapidement et déclara d’un ton sec :

« -Je vous conseille de disparaître avant que je ne vous envoie en pension sur Terre pour le reste de votre scolarité !!! »

Les deux adolescentes quittèrent le bureau en quatrième vitesse. Quatre poussa un soupir tout en se baissant, ramassant ses dossier…il en aurait pour un long moment.

 

 

« -Maître Wufei ? Vous nous quittez ?

 -Oui.

 -Est-ce que je peux savoir ce qui se passe ?

 -Non. Sache seulement que je pense être de retour dans six mois.

 -Six mois ?! Mais qui va s’occuper de l’école ?

 -Toi. Ne me déçois pas. »

Il saisit son paquetage et quitta, d’un pas rapide, l’école d’art martiaux dont il était le directeur.

Wufei, tout en se dirigeant vers les docks et le port d’embarquement songeait :

« -Nataku…nous allons nous retrouver…bientôt. »

 

 

 

Le dîner allait bon train au palais ministériel. Réléna siégeait aux côté de Zech et de Eight son fils cadet. Agnès était assise à côté de son frère et à sa droite Heero mangeait sans un mot. Zech, Lucrécia, Iron et Réléna semblaient ne plus prendre conscience du repas, tant ils avaient de choses à se dire. Agnès restait à l’écart de toutes conversation. Sa robe l’étouffait et elle avait la sensation d’être un immense cadeau de Noël. Le dessert venait d’être servis et quelques couples dansaient sur la piste un peu plus loin. Elle venait d’entamer sa part de gâteau lorsqu’une main se posa sur son épaule :

« -M’accorderiez-vous cette danse, mademoiselle Agnès ? »

Elle lança un rapide coup d’œil à son cousin. Son sourire charmeur aurait pu faire fondre n’importe quelle fille et ses yeux bleus rayonnaient. Elle aurait bien voulu lui dire non mais elle entendit la voix de son père déclarer :

« -Vas-y. Ça te détendra. »

Puis, se levant à son tour, il se dirigea vers le siège de Réléna…

 

 

Catherine était hors d’elle.

« -Comment peux-tu lui faire ça ! On a besoin de vous deux ici !

 -Cathy, on ne part que pour quelques mois. Avec un peu de chance ce sera moins grave que prévu et nous rentrerons rapidement.

 -Trowa, ta fille n’a jamais vécu de combat, grâce à toi et à tes camarades, elle a pu grandir en paix ! Ne lui efface pas le peu de rêve qu’…

 -Tante Cathy, ne t’en fait pas. Des rêves, cela fait longtemps que je n’en ai plus.

 -Ton sac est prêt ?

 -Oui papa.

 -Alors allons-y. »

Ils quittèrent la caravane et se dirigèrent vers l’embarcadère le plus proche.

 

 

« -P’tain ! Qu’est-ce qui t’prend tout à coup de m’faire chier comm’ça !

 -Allez ! Un peu plus d’entrain Nove !

 -Fais chier !

 -Eh ! Sois un peu plus poli ! Que ça te plaise ou non, tu m’accompagnes ! Et je te conseille d’obéir !

 -Sinon quoi ? J’suis plus un gamin ! Tes p’tites histoires à faire peur m’impressionnent plus ! »

Duo se retourna, le regard dur. Puis, tout à coup, Nove se plia en deux, suffoquant. Son père s’éloigna en disant :

« -Faut pas m’chercher ! Maintenant dépêche ! On a une navette à prendre ! »

L’adolescent se redressa avec la sensation que son estomac était remonté jusqu’à ses poumons. Son père venait de lui flanquer son poing dans l’estomac ?! Non, ce n’était pas possible !

« -Bon tu te ramènes ?

 -Tu…tu…tu m’as frappé ?

 -Et alors ! J’ai pas hésiter à foutre une raclée à ta mère quand on s’est battus au moment de notre rencontre…et avec des armures mobiles…c’était plutôt violent ! »

 

 

 

Quatre venait de finir la récupération de ses dossier. Enfin…mais il avait passé l’heure du dîner ! Il se redressa lentement et sortit de son bureau. Là, sa secrétaire lui tendit un dossier en disant :

« -Tout est en cours. Tout se passe comme prévu. Dois-je faire quelque chose ?

 -Oui, contactez Sally Po, Zech Merquise et Lady Une. Si Mariemeia veut se joindre à nous ce ne pourra être qu’un appuis supplémentaire.

 -Bien monsieur Winner. Autre chose ?

 -Oui…pensez à rentrer chez vous ! »

 

 

Tout en dansant Réléna visait son sac :

« -Elle est indisciplinée, n’en fait qu’à sa tête. Elle est renvoyée partout où elle pose le pied, j’ai tout essayé ! Tout ! Mais rien ne semble la convaincre !

 -Je vois. Répondit simplement Heero.

 -Eight est tellement plus diplomate, plus sérieux ! Il n’a que 14 ans, mais il a les prémices d’un grand chef ! Si seulement Agnès pouvait suivre son exemple !

 -Je vais prendre Agnès avec moi quelques temps !

 -Comment ? Heero ?!

 -J’ai besoin d’elle.

 -Tu…Heero, est-ce que tu es sérieux ?

 -Oui, ne t’inquiète pas pour elle.

 

 

De son côté Iron faisait tout son possible pour attirer l’attention de sa jeune cousine. Il remarqua un moment son père et sa mère, sur sa droite, dansant magnifiquement, puis un garçon de salle vint leur apporter un message. Zech disparut pendant un moment, puis revint juste pour la fin de la valse…

Tous les convives rejoignirent la table, sauf Agnès. Elle avait rendez-vous avec son père…

 

 

Ce fut la première fois qu’elle daigna l’observer et lui parler droit dans les yeux. A 40 ans Heero Yuy n’avait pas une seule ride et encore moins de cheveux blancs. Parfaitement habillé, du haut de son mètre quatre-vingt quatre, il fixa sa fille de ses yeux brillants :

« -Je ne vais pas tourner autour du pot. Je veux que tu viennes avec moi, dès maintenant.

 -Comme ça, d’un coup, ça te prend !

 -Agnès, c’est oui ou non ?

 -Oui. Répondit-elle sans hésiter.

 -Alors suis-moi !

 -Dans cette tenue ? »

Heero s’éloignait déjà vers le jardin. Sans un mot de plus Agnès le suivit…et elle était loin de se douter de ce qui l’attendait…

 

Zech prit congé juste après le dîner. Heero et Agnès étaient introuvables et il avait une urgence. Sans un mot, Réléna regarda son frère, son neveu et sa belle-sœur disparaître dans la nuit.

Eight, son fils, se tourna vers sa mère et demanda :

« -Mère, savez-vous ce qui se passe ?

 -Non, mais je compte bien le découvrir ! »

 

 

Fin du chapitre 1.

 

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